mercredi 11 mars 2009

Wanna kick it in the snakepit ?

Il y a des jours, j'aimerais bien être vendeuse de sodas. J'aurais une fontaine à soda, et je servirais des sodas (globalement). Mais genre, des sodas différents, conditionnés sous différents formats, pour ne pas me lasser.


Ces réflexions sur une reconversion professionnelle éventuelle voire nécessaire, c'est parce que je m'inquiète. L'autre jour en réunion stratégique (mode DefCon niveau 3 sur l'échelle du horror-core), mon client (appartenant au top manageument d'une taupe sociétèche > passage en DefCon 4) me vanne parce que je jargonne.

(moi) (je) (jargonne). Yep, je prends ma voix grave et je bave du franglais pathétique, je me rassure avec mes mots doudous de professionnelle en carton, j'étale bien la glaire protectrice, gnê douce anesthésie. Groa (niveau 5 sur l'échelle du "j'ai super la haine je l'avais pas vu venir ça sort tout seul maintenant").


Ce qui me rassure : le lundi matin, j'arrive dans l'open space en écoutant du métal 80's ou de l'indus, et je me fais mes clips mentaux de type "SlaughterThatBitch", à base de meurtres rituels, de blasphèmes envers la mamelle du tertiaire qui me nourrit. Et de popopopo.


(Regard gêné de la fille qui sait que quelque part, elle a perdu).




Image à vocation dé-dramatisante.
Pour ne pas finir sur une note amère, en somme.

2 commentaires:

  1. Aïe, la crise de la quarantaine à trente ans... Dur.

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  2. C'était donc ça...

    Bon, je me mets immédiatement à la recherche d'un boy toy slave de 21 ans, vénal, que je puisse dominer intellectuellement, et que j'entretiendrai dans ma fillonnière du 7ème arrondissement.

    En parallèle, je revends mes parts de la boîte et j'envisage l'ouverture d'un bed & Breakfast thématique (Super Héros) dans le Périgord Noir. J'espère que Piotr voudra bien venir y vivre avec moi.

    (suicide).

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