dimanche 12 juillet 2009

NDLR

Pour les lecteurs réguliers : j'ai une conscience aigüe du fait que c'est moyennement déontologique d'effacer des posts inassumables parce qu'écrits en phase "j'ai 40 de fièvre et le monde entier n'est qu'une vaste tranche de beefjerky corrompue". Mais après tout reine en mon royaume, je te fais un doigt lecteurs réguliers et j'efface ce que je veux.

(Pour ceux qui ne me lisent pas et arrivent ici après une recherche Google mal formulée : rien)

Hier je suis sortie de chez moi après une semaine d'hibernation, youpi je peux raconter des trucs et arrêter de faire la desperate gothique :

La musique électronico-ghetto angolo-portugaise (on va dire) (mais "angolo" ?) (vraiment ?), c'est rigolo. Vous êtes obligés d'écouter Buraka Sound Sistema sinon les pôles vont s'inverser. Si j'ai bien compris rien n'étant moins sûr cette mouvance musicale s'appelle le Kudoro, soit Cul Dur.

Sinon, souvenir d'avoir évoqué hier soir la possible création d'un Club des Meufs Sodomites Sans Bite. Le concept a l'air fragile voire éthéré mais ça relevait de l'évidence sur le moment. Après, on a admis qu'on n'avait pas de bite et qu'en fait on aimait juste l'idée de rebondir sur le cul des mecs comme des forcenées.

Balançoire de F. Hybert

(Un troisième truc, abject : saoûle, j'ai avoué à Wowo que parfois feyssebouc me manquait quand je me faisais vraiment chier)

dimanche 5 juillet 2009

Smoke on the water

Parfois, au bureau, des cadeaux. Jeudi après-midi, réception d'un mail ésotérique d'une mienne collaboratrice. Pas d'objet, mais des mots clés : "Toi qui aime la musique, viendez dans mon burlingue, j'ai un truc à te proposer".

Un peu paniquée (il existe plein de moyens retors pour refiler un dossier, au bout de 8 ans d'expérience, j'ai appris à me méfier), je monte, je ferme la porte, et on me propose d'accompagner des clients au Festival de Jazz de Montreux, tout frais payés. Voyage peu impliquant, départ vendredi midi, retour samedi après-midi.


Mes amies qui ont des vies et mon horoscope me le martèlent : il faut saisir les opportunités, fistonne. Donc j'ai dit oui. Le bilan : Oscar D'Leon, salsero vénézuelien générateur de secousses telluriques de ma graisse ; Leïla, Modeselektor et Apparat m'ont rappelé que mon amour pour la musique électronique s'atténue d'année en année (y'a pas de paroles à beugler), les mojitos bus pieds dans l'eau avec un couple agréable (mignons tous pleins mais ouverts aux autres, sans show off désagréable de leur bonheur niais, si si, ça existe) étaient parfaits, le squatt de dock of the bay wasting time cliché au delà du réel, et ma cuite mémorable ( 5 verres de rosé + 10 coupes de champagne + 2 mojitos : beaucoup trop pour ma cinquantaine de kilos). Pleine d'a prioris négatifs au départ, j'ai trouvé la Swiss Riviera agréable. C'est con qu'en rentrant à Paris, mon corps me fasse une de ces surprises dont il a le secret. Nuit d'enfer, avec mon nouveau coloc' le moustique assoiffé.

Dimanche en demi-teinte donc, mais avec un peu d'espoir dedans. Mon pote Seb avec qui je pars cet été a des envies d'Amérique du Soud. Je dis oui, je dis si, je dis todo bom, je dis take me down to the paradise city.

Avec un paysage à peu près comme ça, mais avec d'autres essences d'arbres et plein de bruns. Yeepee.