jeudi 23 avril 2009

Short Cuts (2)

Pas le temps, masse de travail critique, début d'envie de devenir femme au foyer, alors voilà ça et là, des petits bout du rien qui font le grand tout (non, je ne suis pas devenue scientologue, j'avais juste envie d'écrire un truc intolérable comme ça hu hu hu).

L'ulcération du mois :

Le bar à mozzarella de la FNUC Montparnasse. Le bar à eau de chez Colette : soit. Au vu de la faune anorexico-branchée qui y traîne, on peut entendre, comprendre, valider leur besoin de se réhydrater entre copines en buvant des eaux minérales moldaves à 30 euros les 12 centilitres, on dit soit, on dit okay.
Mais un bar à mozzarella (trois petits points de suspension). Ils ont fait une étude et ils se sont rendus compte, à la keufnu, que peut-être les acheteurs de matériau culturel avaient une furieuse tendance à avoir envie de mozzarella là tout de suite dans l'enceinte du magasin ? Soupir avec de l'incompréhension dedans. Et un peu de mépris (c'est mon côté connasse).

Vomir

La joie totale du mois :

J'ai trouvé la-robe-de-l'été. The fuckin robe de déesse grecque, mais bonne la déesse, et noire la robe et : à moi (je). Ce dernier point est bien évidemment le plus important. Pour une fille superficielle comme moi, s'entend.

La touche nostalgique du mois :
Main tendue vers la musique de gens qui savent chanter avec de la soul dedans. Et surtout Al Green, qu'un ami de pote m'avait fait découvrir comme un cadeau, à San Francisco, quand j'étais jeune et influençable. Souvenir que le mec insistait pour que je le fasse écouter à mes amis de Paris, c'était important pour lui d'être le passeur, en plus il était sûr que ça lui ferait des points de karma supplémentaires. Sourire, rangeage du CD (je suis vraiment vieille) entre une mix-tape des Technokrates et le disque de Pharcyde (avec un regard du type "genre même pas en rêve je fais tourner ta musique de mec sensible américain, woh, on est entre couilles ou quoi, t'as des ieufs ou bien ?" C'était mon côté connasse stratosphérique de 21 piges.)

Al Green (mains croisés toutes nénamourées)

Sinon je ne sais plus (peste diable boufre) si j'ai mentionné le fait que dans quelques jours ouvrés, je suis cul posé face à la mer et je vous fais des doigts ? Amicaux les doigts, c'est juste que je ne sais pas comment exprimer ma tendresse.

Ce ne sont pas mes doigts, mais c'est mon bras.
Une certaine idée du blog de charme (également appelé nu artistique)

vendredi 17 avril 2009

Rhâte (soit un mix subtil entre rrhaaa et hâte)

C'est quand même pas Dieu possible, cette semaine, chaque soir, je rentre > je veux poster un truc > et bam, non > pasque je suis pochtronisée. Pas à en rouler par terre bien entendu > on se tient > on a été élevée chez de la bonne soeur.

Frustration, car j'ai pourtant très envie de faire part de mon état d'esprit joailleux, du concert d'hier soir (Whitest Boy Alive), de celui de très prochainement (Chris "Hot Bitch" Cunningham et d'autres gens de Warp à la Cité de la Musique, wouw), voire, de m'entretenir avec vous, en bonne gourgandine sans coeur que je suis, de mes vacances à venir.

The Whitest Boy Alive with the whitest big fat light problem on the picture

Alors OK, ni à Bali (pourquoi vous allez tous à Bali ? Et le bilan carbone ? Nan j'déconne), ni en Ingouchie, mais tout de même, un endroit où le soleil chauffe réellement quand il brille, où l'huile d'olive reste au coeur de toute préparation alimentaire, dans ce chouette hôtel suffisamment design pour que mon sens esthétique ne soit pas heurté, et suffisamment pas cher pour que je puisse me le payer.


Et suffisamment muni d'une putain de terrasse de ta mère que je m'y vois déjà : deux-pièces seyant, serviette moelleuse, café frappé avant midi, alcool de fille après, des livres, une amie une vraie sur le transat à côté et youpiyo anesthésie lâcher prise oubli des moches et laids rappel de tout le bénéfice qu'une fille tire à se faire lécher de bas en haut par le soleil qui darde ses rayons sur ton corps délié de brugnon bronzé (je n'ai pas eu de rapport sexuel depuis 8 ans alors vos gueules, je glisse que dis-je j'introduis du sous-entendu sessouel de roman Arlequin où je veux yé souis comme ça libre y sauvage y froustrée y pochtronnée).

lundi 13 avril 2009

Mon passé, dans ma gueule

Lundi férié, soleil qui filtre, totale volonté d'avoir le sourire, respect des traditions familiales, appel pour célébrer Pâques, bavardages avec ma très grande soeur (j'en ai deux autres, de taille intermédiaire), truc léger, écoutage de Feist, chorégraphies en sautant sur mon lit, vous voyez le genre.

Et puis.

"Tiens. Unetelle de la famille a rencontré quelqu'un qui te connaît dans notre chouette pays natal."

Ha bon.

"Elle s'appelle comme ça."

Silence gêné, je ne suis pas spécialement diaspora et j'oublie les noms des gens.

"Ben c'est la cousine de ton ex"

Déglutition déglutatoire.
"Mmmh"

"Oh ben il paraît que t'es la seule à avoir été présentée sa famille, hein, elle n'a fait que des compliments (ouais ben elle a pas du parler à la Pyscho Aunt). La seule a avoir été invitée chez les darons dans le sud en vacances, dis donc"

"Elle a dit que à quelques choses près, hein, on aurait pu être de la même famille. Elles ont rigolé dis donc ! Enfin. Depuis tu sais, il papillonne. Moi j'ai dit à Unetelle que tu n'avais pas de nouvelles mais que clairement, hein, ce mec, ça avait été l'amour de ta vie"

Larmes, triplement de taille d'yeux et de nez, la boule du dedans qui grossit, petits exercices de respiration de putain ne pas faire entendre que je me meurs que je décède que tout se rapproche que mon lit tangue que de la musique triste genre Sébastien Tellier commence à résonner que moi justement je n'arrive plus du tout à raisonner, confite dans ma black douleur, dans ce manque que je ne comprends pas puisque mon cerveau a bien voulu enregistrer l'information de "it's over" mais merde y'a pas de synchronisation "esprit-coeur" automatique et je le déplore je le déplore très fort je pense même à une intervention chirugicale de type lobotomie...
"Mmh mmh"

"Enfin bon tout ça pour dire que le monde est petit"

Petit.


Tu veux voir la taille de mon coeur serré en poing dans ma cage thoracique ?

Tu veux voir la taille du bout d'espoir qui me reste qu'un jour je puisse ne plus y penser et ne plus décortiquer le pourquoi du comment ? On survit à ça ? On en rencontre un autre ? Il surpasse l'ancien ? Auquel on ne pense plus ? Et si rien n'arrive ? A tel point qu'on s'abstient de toute tentative de ? Putain de pute borgne coprophage ? Point d'interrogation ?

Jeune femme, trente ans, cherche Ashram alternatif punk en Argentine pour renaître de ses cendres en chantant lalala.

(because the night)

5 o'clock in the fuckin morning moment of urban poetry.

mercredi 8 avril 2009

Fuck. You. Crack. Whore.

Ego boursouflé baobab millénaire dans la paume valeurs inversées du genre négatives. Ca intrigue et manipule. Ca suce et ça avale. Ca me cherche et ça va finir par me trouver. Ca ne subodore même pas ce que ça va finir par provoquer. Attaque frontalo-directe avec jeté de trombones dépliés trempés dans du curare et exposition aux ondes ultra-négatives que mon cerveau reptilien génère via une glande musicale située au pli de mon coude gauche. Pourtant, et c'est ça qui me tue putaiiin, ça allait bien, petit rythme de croisière, avant l'arrivée de l'élément perturbateur de vie que je me subis là tout de suite maintenant. Touille ta soupe au fiel espèce de dégénérescence Harkonnen frotte-toi les mandibules comme le triste enfant-blatte que tu es mais au final, je vais sortir ma bite en premier et tu sais quoi ? Je vais t'enculer.


Bon, techniquement, étant assez dépourvue de bite de naissance, gros doute sur mes capacités enculatoires. Mais putain, c'est bon de phraser comme une fille qui serait genre un peu une fille qui fait peur du genre avec une bite alors qu'en fait même les petits oiseaux se foutent de ma gueule et me jettent des trucs tellement j'ai l'air d'une grosse gentille.

Soupir.

(Jingle de la RATP)

(Émergence de la possibilité d'opter pour la pose "passivité de la fille heurtée qui renifle et regarde la lune pensivement"
ne pas répondre à la provocation
ne pas devenir aussi moche que l'ennemi)

(Un vieux chinois disait qu'en termes de vengeance, dans la vie,
il suffisait de s'asseoir près du Grand Fleuve, d'être patient,
pour voir le corps de ses ennemis passer en flottant sur les flots.
Ca marche aussi avec la Seine.)

(Frise de fleurs bucolico-apaisées)

(Du coup je vais manger un truc avec du chocolat dedans)

jeudi 2 avril 2009

*Interlude*

Personnalité N°14 - Leatherface's little sister


(Squelette)


Personnalité N°17 -Betty Page's cousin fucked up on acid