jeudi 26 novembre 2009

Message personnel à Rick Owens

Rick, stop.

Arrêêête.

Arrête de faire des choses belles, mais douloureusement inabordables. Arrête de créer les vestes les plus Fremeniennes de l'univers, qui donneraient de l'allure même à un veau marengo. Et de les vendre à 2 500 euros minimum.

Ca suffit.

Je n'en puis plus.

La vendeuse du Bon Marché sait, quand elle me voit arriver, que je vais me frotter à tes peaux d'animaux morts en beuglant mon chagrin, ma douleur immémoriale, ma frustration, mon envie de défier la loi sur les transactions commerciales et de courir vite avec la frusque sous le coude, les yeux brillants.

Cette radasse attend juste le jour où elle pourra appeler la sécurité parce que j'aurai perdu mon flegme britannique et que je m'enroulerai dans mon modèle préféré en l'agrippant avec mes serres, telle la fière Sayyadina du désert que je suis.

Et maintenant des bottes ? You. Fucking. Pervert.

Mais comment je coucherais avec un gnou UMPiste pour les obtenir (avis aux gnous de droite attirés par les connasses brunes superficielles légèrement addicts à Rick Owens mais qui n'ont clairement pas les moyens de leur politique - le monde entier sait que le gnou étant essentiellement socialiste, c'est juste une indecent proposal pour rire, en ce moment je couche gratuit, c't'une révolution, la vie ne m'apprend rien).

Les Bottes (silence religieux).

Photo de Jak&Jil, subtilisée sur le blog du même nom
(que il faut cliquer sur blog pour y arriver),
une torture quotidienne pour une fétichiste de la chaussure,
en bref, c'est du talent & du talon.

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