samedi 17 octobre 2009

Au delà du foutage de gueule : Pixies en concert en 2009

Rage contenue, poings serrés, rictus énervé. Nan mais les gars, je veux bien croire que vous prépariez votre retraite en organisant des tournées dont vous vous foutez comme de votre première Fender, mais on ne se moque pas des gens comme ça.

Un concert qui dure une heure, alors que tu as payé ta place 44 putains d'euros, ça n'est pas possible. Un tracklisting aussi convenu, qui suit à la nano-seconde celui des albums, ça n'est pas possible. Non retravail total des morceaux, aucun jeu de scène, une Kim Deal rigolarde qui ponctue chaque chanson d'un merci peu sincère avec des vannes à la limite de l'acceptable pour le fan de base, des morceaux tronqués (ben oui ça ira plus vite et ils pourront se barrer plus tôt)...

Oui mais : Fan De. Mes 13 ans, Grand Julien, lui rouler des pelles, me faire plaquer le lendemain, la ligne de basse qui semble calée sur chacune de mes émotions adolescentes. La voix de Franck Black, ses hurlements suaves. L'incroyable sensualité de la voix de Kim, l'envie d'être elle. Le road trip mental que permettent certains morceaux de Surfer Rosa. Le blues total induit par Bossa-Nova. La pêche insolente de Doolittle... Mes années 90, en somme.

Alors sur quelques morceaux, j'avoue, j'ai fermé les yeux, souri, et chanté. Gouge away, you can gouge away, stay all day, if you want to....

Mais tout de même : bande de bâtards.

Pixies avant

Pixies après

L'avant / après est assez révélateur. Vous nous dites, hein, les gars, si on vous emmerde.

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