dimanche 5 juillet 2009

Smoke on the water

Parfois, au bureau, des cadeaux. Jeudi après-midi, réception d'un mail ésotérique d'une mienne collaboratrice. Pas d'objet, mais des mots clés : "Toi qui aime la musique, viendez dans mon burlingue, j'ai un truc à te proposer".

Un peu paniquée (il existe plein de moyens retors pour refiler un dossier, au bout de 8 ans d'expérience, j'ai appris à me méfier), je monte, je ferme la porte, et on me propose d'accompagner des clients au Festival de Jazz de Montreux, tout frais payés. Voyage peu impliquant, départ vendredi midi, retour samedi après-midi.


Mes amies qui ont des vies et mon horoscope me le martèlent : il faut saisir les opportunités, fistonne. Donc j'ai dit oui. Le bilan : Oscar D'Leon, salsero vénézuelien générateur de secousses telluriques de ma graisse ; Leïla, Modeselektor et Apparat m'ont rappelé que mon amour pour la musique électronique s'atténue d'année en année (y'a pas de paroles à beugler), les mojitos bus pieds dans l'eau avec un couple agréable (mignons tous pleins mais ouverts aux autres, sans show off désagréable de leur bonheur niais, si si, ça existe) étaient parfaits, le squatt de dock of the bay wasting time cliché au delà du réel, et ma cuite mémorable ( 5 verres de rosé + 10 coupes de champagne + 2 mojitos : beaucoup trop pour ma cinquantaine de kilos). Pleine d'a prioris négatifs au départ, j'ai trouvé la Swiss Riviera agréable. C'est con qu'en rentrant à Paris, mon corps me fasse une de ces surprises dont il a le secret. Nuit d'enfer, avec mon nouveau coloc' le moustique assoiffé.

Dimanche en demi-teinte donc, mais avec un peu d'espoir dedans. Mon pote Seb avec qui je pars cet été a des envies d'Amérique du Soud. Je dis oui, je dis si, je dis todo bom, je dis take me down to the paradise city.

Avec un paysage à peu près comme ça, mais avec d'autres essences d'arbres et plein de bruns. Yeepee.

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